Le restaurant de l'amour retrouvé ❋❋❋ Ogawa Ito

Publié par les éditions Picquier 

254 pages

9 euros

première publication VO: 2008

première publication VF: 2013

traductrice: Myriam Dartois-Ako

titre original: Shokudô Katatsumuri

Résumé:

Une jeune femme de vingt-cinq ans perd la voix à la suite d’un chagrin d’amour, revient malgré elle chez sa mère, figure fantasque vivant avec un cochon apprivoisé, et découvre ses dons insoupçonnés dans l’art de rendre les gens heureux en cuisinant pour eux des plats médités et préparés comme une prière. Rinco cueille des grenades juchée sur un arbre, visite un champ de navets enfouis sous la neige, et invente pour ses convives des plats uniques qui se préparent et se dégustent dans la lenteur en réveillant leurs émotions enfouies.

Commentaire:

Après la duologie de la Papeterie Tsubaki, direction un petit village japonais où notre héroïne retourne après une séparation. Lorsque son petit ami la quitte en emportant littéralement toutes ses affaires, Rinco perd la voix. Elle décide de retourner chez sa mère, dans son village natal. Commence alors une lente guérison qui passera par la cuisine. En effet, Rinco est une cuisinière qui a officié durant des années dans différents restaurants. Pour subvenir à ses besoins, elle ouvre un restaurant dans son petit village. Ce petit restaurant a la particularité de n’accueillir qu’un seul client (ou groupe de clients) à la fois. Rinco prépare alors des plats destinés à rendre les gens heureux, sur la base d’une réflexion intense et des produits de saisons.

Encore une fois, on est plongé dans une certaine atmosphère. Le rythme est lent et contemplatif. C’est ce que j’apprécie dans ce genre de lecture. J’ai retrouvé ce que j’avais aimé dans la duologie. Relations familiales, relations amicales, deuil, renaissance, petits plaisirs de la vie, évolution,… C’est tout une gamme d’émotions que nous propose l’autrice.

Seul bémol: deux passages m’ont dérangé et m’ont semblé ne rien avoir à faire dans le roman. L’histoire de la conception de Rinco et le long passage sur le cochon. Ceux qui ont lu le roman comprendrons. Ces deux passages sont vraiment différents du reste du roman et je n’ai pas compris ce qu’ils apportaient à l’histoire. Ils m’ont sortis de l’atmosphère du roman…

Bilan en demi-teinte pour cette lecture… qui ne m’empêchera pas de lire un autre roman de l’autrice…

Lecture en avril 2024

De la même autrice:

"Série La papeterie Tsubaki" La papeterie Tsubaki; La république du bonheur.